lundi 3 mars 2008

Business. Quel sort pour Akwa ?


Aziz Akhannouch a abandonné la présidence d’un empire évalué à 10 milliards de dirhams, pour prendre en charge un ministère sensible et politiquement ingrat. Premiers pas d’un businessman au sein de l’administration.
Ali Wakrim Vice-président du holding depuis toujours, l’homme était plutôt effacé derrière l’aura et le réseau relationnel de Aziz Akhannouch a pris les rênes du groupe Akwa. Nombreux sont d’ailleurs les observateurs qui voient dans cette nomination et sa démission de la présidence, un prélude à un éventuel désengagement de ses propres affaires. Il y a quelques semaines à peine, une rumeur insistante faisait écho de la reprise des activités du groupe Akwa par SNI-ONA, les holdings royaux. Et pour cause, le microcosme financier est conscient que la récente expansion du groupe d’Akhannouch est due à la bonne grâce des gestionnaires des affaires royales. Les exemples ne manquent pas : la reprise du groupe Somepi a été initiée par Attijariwafa bank et l’association avec des multinationales pour le terminal à conteneurs et pétrolier de Tanger Med sent fortement le coup de pouce invisible du Pouvoir. Surtout, le niveau d’endettement du groupe le laisse à la merci du financement bancaire et, donc, de la bonne volonté d’Attijariwafa. A priori donc, le groupe royal peut se servir quand il voudra dans le conglomérat du capitaine d’industrie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good fill someone in on and this fill someone in on helped me alot in my college assignement. Thanks you on your information.