vendredi 7 mars 2008

Une médaille d’or pour les efforts menés en matière de promotion

TARIQ Kabbage maire de la ville d’Agadir, est aujourd’hui un homme heureux. La Fédération internationale du tourisme (FIT) lui a remis, ainsi qu’à l’ensemble de son équipe, mercredi dernier, une médaille d’or d’honneur pour les efforts fournis en faveur de la cité. Un diplôme du mérite touristique international a de même été attribué à la ville d’Agadir pour le développement du secteur. Les institutionnels n’ont pas été non plus oubliés. Aziz Fatouak, délégué du Tourisme, a également reçu une distinction de la FIT.

mercredi 5 mars 2008

Flambée du pétrole

La flambée des prix du pétrole traduit une inquiétude de fond: vu les investissements engagés, le marché redoute que la capacité de production mondiale ne puisse répondre dans les prochaines années à l’essor de la demande.Le problème de fond est très simple: les besoins augmentent plus vite que la capacité de production et Ce que traduisent les prix c’est l’insuffisance de la production à répondre aux besoins, qui ont explosé dans les pays émergents, en Asie et au Moyen-Orient notamment
Alors que le prix du brut a frôlé 104 dollars le baril, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne semble pas partie pour augmenter son offre lors de sa réunion à Vienne. Si les pays consommateurs, menés par l’Agence internationale de l’énergie accusent l’Opep de générer une escalade des prix en refusant de pomper plus, le cartel juge, lui, le marché bien approvisionné, faisant porter la responsabilité des prix élevés aux spéculateurs et aux tensions géopolitiques
Le commissaire européen à l’Energie, estime qu’apporter «500.000 barils de plus» au marché ne suffirait pas à calmer les cours de l’or noir, Pour répondre à une explosion de la demande et compenser le déclin de nombreux gisements, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’il faut fournir 37,2 millions de barils par jour (mbj) de plus d’ici 2015. Or, selon l’AIE, les 230 projets identifiés en cours ne pourront fournir que 25 mbj. Les raisons de ce déficit d’investissement sont multiples: les compagnies internationales ont difficilement accès aux grands gisements, situés pour la plupart au Moyen-Orient.Les compagnies doivent se tourner vers des pétroles non-conventionnels techniquement difficiles et économiquement très coûteux à exploiter, tels que les sables bitumineux de l’Alberta ou les pétroles extra-lourds du Venezuela.

mardi 4 mars 2008

Bourse 2008: 17 à 18 introductions

L’année 2008 sera-t-elle un nouveau record en terme des introductions en Bourse? Le marché se fait écho d’un quasi-doublement du nombre des introductions en Bourse. On parle de 17 à 18 candidats à la cote d’ici la fin de l’année. La banque d’affaires d’Attijariwafa bank serait bien positionnée par rapport au marché. On peut citer à titre d’exemple de belles opérations comme: Chaâbi Liliskane, Delta Holding, Label Vie…

lundi 3 mars 2008

Business. Quel sort pour Akwa ?


Aziz Akhannouch a abandonné la présidence d’un empire évalué à 10 milliards de dirhams, pour prendre en charge un ministère sensible et politiquement ingrat. Premiers pas d’un businessman au sein de l’administration.
Ali Wakrim Vice-président du holding depuis toujours, l’homme était plutôt effacé derrière l’aura et le réseau relationnel de Aziz Akhannouch a pris les rênes du groupe Akwa. Nombreux sont d’ailleurs les observateurs qui voient dans cette nomination et sa démission de la présidence, un prélude à un éventuel désengagement de ses propres affaires. Il y a quelques semaines à peine, une rumeur insistante faisait écho de la reprise des activités du groupe Akwa par SNI-ONA, les holdings royaux. Et pour cause, le microcosme financier est conscient que la récente expansion du groupe d’Akhannouch est due à la bonne grâce des gestionnaires des affaires royales. Les exemples ne manquent pas : la reprise du groupe Somepi a été initiée par Attijariwafa bank et l’association avec des multinationales pour le terminal à conteneurs et pétrolier de Tanger Med sent fortement le coup de pouce invisible du Pouvoir. Surtout, le niveau d’endettement du groupe le laisse à la merci du financement bancaire et, donc, de la bonne volonté d’Attijariwafa. A priori donc, le groupe royal peut se servir quand il voudra dans le conglomérat du capitaine d’industrie.

LOA : les discussions toujours au point mort

Le gouvernement, plus particulièrement le ministère des finances, est dans l’embarras. La hausse, depuis le 1er janvier, de la TVA de 10 à 20% sur les opérations de location avec option d’achat, connues sous l’appellation de LOA, a donné lieu à une situation délicate. C’est avec l’entrée en vigueur de la mesure et ses premiers effets sur les traites automobiles des clients - qui se sont alourdies de 300 DH par mois en moyenne -, qu’on a mesuré l’ampleur des difficultés à venir.
En fait, le gouvernement avait tablé sur le fait que les sociétés de crédit à la consommation ne feraient pas payer la hausse de la TVA à leurs clients. Il s’est trompé.Les discussions entre le ministère des finances et l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) au sujet de la LOA sont toujours au point mort depuis la dernière réunion du jeudi 7 février. des membres de l’association, joints au téléphone, affirmaient que les sociétés concernées étaient toujours en concertation pour proposer au ministère des solutions en vue d’amortir la hausse importante des mensualités causée par le passage, depuis début 2008, du taux de la TVA de 10 à 20%.
Que vont-ils proposer ? «Sur les 10% de plus occasionnés par la hausse de la TVA, nous pouvons tout au plus prendre en charge 3%, confie un membre de l’APSF, mais cela ne réglera en rien le problème». Pour les professionnels, la seule solution possible est que le ministère des finances introduise rapidement un amendement à la Loi de finances stipulant le maintien du taux de 10% pour les anciens clients et l’application du nouveau taux aux nouveaux contrats conclus à partir de début janvier 2008. Reste à savoir si le gouvernement acceptera, sachant qu’en le faisant, il reconnaîtra implicitement qu’il a bien commis une erreur. Toute la question est là ! A l’heure où nous mettions sous presse, mercredi 6 février, les professionnels étaient toujours en réunion pour définir une ligne de conduite commune. Dossier à suivre !

La CNSS obtient une remise d’impôt

La CNSS obtient une remise d’impôtUn million de dirhams. C’est le montant que la CNSS a récupéré auprès du fisc, selon un haut responsable du ministère de l’Emploi. La Caisse qui n’avait jamais versé l’IR sur les pensions de retraite a été saisie l’année dernière par la direction des Impôts qui lui réclamait 284 millions de dirhams au titre des retenues sur l’IR. Le montant principal était de près de 50 millions de dirhams.

dimanche 2 mars 2008

Haro sur les chèques sans provision : un procédé inédit pour la vérification en temps réel de solvabilité bancaire d’un chèque

Invention fabuleuse. Un procédé inédit permettant la vérification en temps réel de la solvabilité bancaire d'un chèque émis par un client. L’électronique intervient dans ce processus qui prend moins de 5 minutes pour concrétiser une certification de chèque à distance. La technique est simple, un émetteur de ce moyen de paiement (tiré) aura la possibilité de consulter son compte bancaire en envoyant un code PIN1 via un appareil téléphonique avec ou sans fil, un ordinateur, un guichet automatique, ou un lecteur de chèques par l'entremise des réseaux Internet satellite et téléphonique pour s'assurer que le solde de son compte couvre le montant du chèque émis , et ordonner ainsi le blocage du montant en question avant de remettre le chèque, comportant sa signature et son empreinte digitale, à une tierce personne. Celle-ci peut à son tour vérifier cette solvabilité en utilisant un code PIN2 mis en retour à la disposition du tiré. Le retour des chèques impayés ne pourrait être que banni si ce procédé s'applique à grande échelle. Pour le moment, le jeune inventeur marocain, Nader Hicham, une fois le brevet d'invention accordé par l'OMPIC (Office marocain de la propriété industrielle et commerciale) dans la poche, tente inlassablement de prendre attache avec les banques et les autorités monétaires marocaines. Déjà ce jeune manager de la société Infinite-Reality spécialisé dans le développe ment des sites web et la communication a réussi à entrer en contact avec des responsables D’Attijariwafa bank Un business plan est en cours élaboration à cet effet. Le dossier doit être bien ficelé aussi bien sur le plan financier que technique. Ce dernier volet porte sur l'identification du matériel nécessaire pour le développement de l'application et sa sécurisation. Reste à préciser que pour permettre le transfert des SMS, il est indispensable de passer par un serveur SMSC, lequel peut être acquis soit par l'inventeur et localisé chez lui, soit c'est un opérateur Télécom qui leur fournit la machine permettant l'envoi gratuit des SMS. En retour, cet opérateur pourrait garantir l'apparition d'une clientèle fidèle. En effet ceux qui vont envoyer des SMS pour vérifier la solvabilité d'un client doivent passer obligatoirement par ce même opérateur. Le choix est donc laissé aux trois acteurs marocains du secteur des télécommunications pour décider ou pas de se lancer dans ce projet.

samedi 1 mars 2008

Le Masi et le Madex maintiennent le rythme

La tendance est toujours à la hausse sur la place casablancaise. Les deux indices phares ont encore une fois signé des évolutions positives au même degré que celui affiché une semaine auparavant. La semaine dernière a été quasiment identique à sa précédente à la Bourse de Casablanca. Après avoir gagné, respectivement, 2,04% à 14.267,22 points et 2,12% à 11.810,41 points, les deux indices boursiers de la place casablancaise maintenaient encore le rythme au 22 février. Ainsi, le bilan hebdomadaire du marché affiche une nouvelle progression du Masi et du Madex, de 2,35% à 14.602,87 points et 2,48% à 12.103,56 points.Ceci étant, les performances annuelles des baromètres ont atteint, de manière respective, 15,03% et 15,66%.Sur le marché central, Le Carton revient encore à la charge en surplombant à nouveau le classement des plus fortes variations de ce compartiment, comme elle a l’a fait durant quelques semaines consécutives, avant d’être devancée par Ittissalat Al-Maghrib à l’issue de la semaine se clôturant le 15 février. Terminant la semaine à 662 dirhams au lieu de 570 dirhams auparavant, cette valeur a signé ainsi une hausse de l’ordre de 16,14%. En second rang, l’ONA avance de 9,58%, faisant passer son prix, de fait, de 1.670 dirhams à 1.830 dirhams, alors que la BCP, troisième, s’est relevée de 9,34% pour s’échanger à 2.635 dirhams contre 2.410 dirhams auparavant.Addoha, elle, a décroché la quatrième place à un prix de 4.229 dirhams alors qu’elle s’échangeait à 3.930 dirhams la semaine d’avant, soit une hausse de 7,61%. Plongeant dans la baisse à hauteur de 12,30%, Atlanta valait 1.330 dirhams le 22 février, au lieu des 1.520 dirhams en début de semaine, ce qui lui a valu le rang de plus forte baisse. Par ailleurs, le hit-parade des dix valeurs les plus actives de la semaine a attribué la première place à la valeur d’Addoha, qui a polarisé un volume d’échanges de l’ordre de 1,350 milliard de dirhams. L’ONA, de son côté, a raflé le second rang grâce à un volume de transactions de 1,034 milliard de dirhams, devançant de même, Ittissalat Al-Maghrib qui affiche 949,9 millions de dirhams en termes de volume. En outre, Ittissalat Al-Maghrib, plus forte capitalisation du marché, affiche sur ce volet un chiffre de 161,8 milliards de dirhams. Attijariwafa bank arrive en deuxième place avec une capitalisation de quelque 68,4 milliards de dirhams, puis Addoha, en troisième place, avec 59,9 milliards de dirhams. Faits marquants de la semaine. Il faut d’abord citer la publication des résultats d’augmentation de capital en numéraire de la société Taslif, le 19 février. En ce sens que l’entreprise en question a procédé à l’émission de 306.750 nouveaux titres pour une valeur de 652 dirhams. Citons également le programme de rachat des actions Afriquia Gaz, en vue de réguler le marché, sans oublier la publication des résultats consolidés au titre de l’exercice 2007.
article de "aujourd'hui le maroc" :Le 26-2-2008

Attijariwafa bank lance le Confirming

Attijariwafa bank lance le Confirming, une offre exclusive qui permet de concilier les attentes de l’entreprise et les intérêts de ses fournisseurs. Selon un communiqué de presse, le Confirming est une solution sur-mesure conçue pour permettre à l’entreprise d’externaliser les règlements de ses fournisseurs dans un environnement simple et sécurisé. Au travers du Confirming, Attijariwafa bank s’engage à décharger ses clients des tâches liées au règlement de leurs factures et ce, via deux niveaux de services : le Confirming simple et le Confirming avec financement. Ainsi, le Confirming ou «affacturage fournisseurs», se révèle être le mécanisme de règlement le mieux adapté aux entreprises qui disposent d’un compte fournisseurs important et qui souhaitent palier les insuffisances des moyens classiques de paiement, selon la même source.