
En fait, le gouvernement avait tablé sur le fait que les sociétés de crédit à la consommation ne feraient pas payer la hausse de la TVA à leurs clients. Il s’est trompé.Les discussions entre le ministère des finances et l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) au sujet de la LOA sont toujours au point mort depuis la dernière réunion du jeudi 7 février. des membres de l’association, joints au téléphone, affirmaient que les sociétés concernées étaient toujours en concertation pour proposer au ministère des solutions en vue d’amortir la hausse importante des mensualités causée par le passage, depuis début 2008, du taux de la TVA de 10 à 20%.
Que vont-ils proposer ? «Sur les 10% de plus occasionnés par la hausse de la TVA, nous pouvons tout au plus prendre en charge 3%, confie un membre de l’APSF, mais cela ne réglera en rien le problème». Pour les professionnels, la seule solution possible est que le ministère des finances introduise rapidement un amendement à la Loi de finances stipulant le maintien du taux de 10% pour les anciens clients et l’application du nouveau taux aux nouveaux contrats conclus à partir de début janvier 2008. Reste à savoir si le gouvernement acceptera, sachant qu’en le faisant, il reconnaîtra implicitement qu’il a bien commis une erreur. Toute la question est là ! A l’heure où nous mettions sous presse, mercredi 6 février, les professionnels étaient toujours en réunion pour définir une ligne de conduite commune. Dossier à suivre !
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